L'aménageur dispose d'un large panel d'outils favorables aux déplacements à vélo. La rue cyclable - aussi appelée « vélorue » - met à l'honneur ce dernier, lui accordant une place de premier ordre. Son principal objectif est de concentrer un trafic de transit cycliste sur un axe de desserte locale, avec un ratio d'au moins deux fois plus de vélos que de véhicules motorisés. Dans l'idéal, plus de 1000 cyclistes et moins de 1000 voitures empruntent quotidiennement la rue.
La rue cyclable se distingue des autres zones à circulation apaisée comme la Zone 30 et la Zone de rencontre par sa longueur réduite, sa densité de circulation plus faible et son régime de priorité adapté. Par exemple, les priorités à droite et le stationnement seront limités, de même que le revêtement sera spécialement conçu pour offrir un itinéraire agréable.
Ce dispositif existe en Allemagne (Fahrradstraße), en Belgique et aux Pays-Bas (Fietsstraat). En France, cet aménagement n'est pas défini sur le plan réglementaire, mais il est possible de s'en approcher : par exemple, une rue prioritaire limitée à 30 km/h en double-sens cyclable avec un marquage et/ou un revêtement spécifique.
Lectures complémentaires
- Les vélorues vont conquérir les villes françaises : épisode 1, épisode 2, épisode 3, épisode 4 (Actuvélo)
- Les vélorues, un dispositif très utile – mais négligé en France (Isabelle et le vélo)
(crédit de l'image : Fieldoptimizer)