Les nouveaux services de vélos en libre-service


Novembre 2017
MobiliDoc
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Fin 2017, les nouveaux vélos en libre-service font couler beaucoup d'encres : Gobee, Pony Bike, Ofo etc. Le principe, simple et efficace, a rapidement séduit les médias qui les voient comme l'évolution sans les stations. En effet, ces vélos disposent d'aucun système d’accroche et seule la roue arrière est verrouillée. Ils sont également géolocalisés et disséminés à divers endroits de la ville.

Pour débloquer le vélo, avec son smartphone, l'usager télécharge l'application du service et scanne le QR-code apposé sur le vélo. S'il s'agit de sa première utilisation, un dépôt de garantie est demandé. Le trajet terminé, il suffit de verrouiller la roue arrière pour indiquer qu'on a rendu le vélo.

Ce système a l'avantage de s'affranchir des coûteuses stations, ce qui peut intéresser les agglomérations de petites tailles. En outre, les vélos en libre-service sont aussi pointés pour leurs coûts jugés excessifs, en moyenne de 2500€ / an, et jusqu'à 4000€ / an pour le Vélib' de Paris (1).

Cependant, la question du vol se pose, malgré la puce GPS, et l'occupation de l'espace public par des services privés. Sur ce dernier point, un vide juridique subsiste, mais qui sera sans doute rapidement mis au clair. Enfin, certains voient d'un mauvais œil cette nouvelle concurrence. Smoovengo a ravi à JCDecaux un contrat de 600 millions d'euros pour 15 ans (2).

Services complémentaires ou concurrentiels ? La réponse n'est pas encore tranchée, mais au vu des enjeux politiques et économiques, il y a fort à parier que ces nouveaux acteurs seront surveillés de près, comme ce fut le cas pour les Uber et consorts.

Lectures complémentaires

Crédit image : © Malone Gampel / Getty Images


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