Schéma de données d’aménagements cyclables


2021
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Depuis les années 1990, les données ouvertes (appelées « open data ») se sont développées. Elles favorisent leur réutilisation pour des diverses applications. Néanmoins, afin d'éviter un fastidieux travail d'uniformisation de l'information pour chaque structure, des normes ont été établies (comme la directive INSPIRE). Néanmoins, pour les aménagements cyclables, les collectivités construisent et structurent toujours leur base à leur façon, en fonction des moyens (techniques et humains) et des ambitions.

Il est alors vite devenu nécessaire de proposer un référentiel commun pour proposer des outils plus performants et précis. Par exemple, des calculateurs d'itinéraires pour cyclistes favorisant les pistes cyclables séparées au bandes cyclables ou évitant les rues à fort trafic. L'enjeu est aussi de pouvoir suivre et comparer sur une base commune les réseaux cyclables et d'évaluer plus objectivement les politiques vélo.

Ce besoin de standardisation répond aussi à une obligation légale (définie par le règlement délégué (UE) 2017/1926) car ces données sont nécessaires à l'information voyageur.

Ainsi, l'harmonisation de ces données à l'ensemble du territoire national a de multiples enjeux : réduire les coûts d'intégration dans des services tiers, faciliter le suivi des politiques vélo et se mettre en conformité avec les obligations légales.

Note

Le stationnement fera l'objet d'un référentiel à part. Il n'est donc pas concerné par ce schéma de données.

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