Avec une dépense totale de 360 milliards € (données 2013), les transports représentent 17,0% du PIB. Les ménages y contribuent d'ailleurs plus de la moitié. Sans surprise, le secteur de la route est le plus important bénéficiaire de cette dépense, à 77,0% (hors TCU). Viennent ensuite le transport ferroviaire et le transport aérien avec respectivement 7,1% et 6,4%. Enfin, plus de la moitié de la dépense de transport est réalisée en compte propre (lorsque l'activité de transport n'est pas rémunérée pour elle-même, comme une personne utilisant sa voiture pour se déplacer), essentiellement par les ménages.
Le réseau routier se développe chaque année, tout type de voirie confondue, sauf les nationales. Ainsi, en 2000, il est était constitué de 989 096 km de route. En 2014, ce nombre atteint 1 073 468 km. Au contraire, le réseau ferroviaire exploité tend à se réduire, passant sous la barre des 30 000 km en 2014. En outre, le réseau de métro et de tramway de province a presque triplé en 13 ans, passant alors de 269 km (2000) à 745 km (2013). Enfin, notons l'entrée des véloroutes et voies vertes dans les statistiques, avec tout de même 11 500 km comptabilisés.
En matière d'utilisation de ces réseaux, les autoroutes sont de plus en plus sollicitées, mais celle des routes de niveau inférieur reste stable. Concernant le ferroviaire, après une hausse entre 2005 et 2008, le transport de voyageurs s'est stabilisé. Quant au fret ferroviaire, celui-ci s’amenuise rapidement. Notons que sur les 1 000 milliards de voyageurs-kilomètres transportés sur le territoire française en 2014, 829 milliards l'ont été en véhicule individuel (soit 83,0%). Après un pic à 85,3% en 2003, ce nombre est revenu à 83% comme en 1990.
Concernant la consommation d'énergie, le transport représente environ le tiers de la consommation d'énergie finale (hors production d'énergie). Après une augmentation entre 2000 et 2008, elle diminue, mais moins rapidement que les autres secteurs qui profitent notamment des baisses de consommation de chauffage. Près de 80% de cette consommation est absorbée par la route, l'aérien et le maritime/fluvial représentant respectivement 12,9% et 5,8%. Enfin, la part du ferroviaire est dérisoire avec seulement 1,6%.
Ces données soulignent l'importance du secteur des transports dans les décisions stratégiques nationales et locales, notamment pour la route.
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