Titre complet
Les Français et la mobilité durable : quelle place pour les déplacements alternatifs à la voiture individuelle en 2016 ?
Résumé
"Les résultats de la dernière enquête sur les pratiques environnementales des ménages confirment la prépondérance de la voiture, même si de fortes disparités géographiques, économiques et générationnelles existent. La possibilité de réduction de l’usage de la voiture semble par ailleurs conditionnée par l’offre en matière de transports en commun. La pratique du vélo est quant à elle plutôt occasionnelle et dépend notamment de la qualité du réseau cyclable. À l’échelle nationale, le covoiturage reste un mode de transport relativement marginal, même si les enquêtés les plus jeunes y ont fréquemment recours pour effectuer de longs trajets."
Données intéressantes
Pour se rendre sur son lieu de travail ou d'études, 57% se déplacent en véhicule motorisé (voiture, moto etc), 22% à pied, à vélo ou en transports collectifs et 21% avec un autre moyen (covoiturage, télétravail ?).
En moyenne, plus les enquêtés habitent dans une agglomération peuplée, moins ils utilisent un véhicule motorisé pour ce type de trajet et plus la distance annuelle parcourue est faible.
La durée du trajet domicile - travail / études est très variable : 14% en moins de 10 minutes et 17% en 40 minutes ou plus. La durée moyenne est de 23 minutes, mais là aussi, cette valeur varie en fonction du lieu de résidence (27 minutes en région parisienne contre 13 minutes dans une agglomération de 20 000 à 100 000 hab.).
Le nombre de voiture augmente en fonction du niveau de vie. Il est de 1,21 chez les plus modestes et de 1,45 chez les plus aisés.
Pour moins utiliser leur voiture, un tiers des enquêtés déclare attendre une amélioration des transports en commun : plus de proximité, de fréquence, de sécurité et de confort. Seuls 8% des ménages ont exprimés plus d'efforts pour développer la pratique du vélo. Les plus jeunes attendent en particulier une amélioration du réseau cyclable.
Le covoiturage est une pratique privilégiée par les jeunes.
Enfin, peu de personnes envisagent de renoncer à l'utilisation de leur véhicule motorisé en cas de hausse importante des coûts, y compris chez les plus modestes.