A la suite des élections municipales de 2014, la presse s'est emparée d'un mouvement qui, selon elle, touche plusieurs agglomérations, notamment les villes moyennes. Il s'agit d'une redéfinition, voire d'une remise en question, des choix et stratégies opérés par les précédentes équipes sur les projets de mobilité durable et de déplacement. Elle concerne la place de la voiture en centre-ville et plus précisément, le postulat selon lequel, seule la voiture contribue au dynamisme économique des centres-villes.
Face à constat, le GART (Groupement des autorités responsables de transport) a analysé ce phénomène dans les villes moyennes, et constate que tous les modes de transports ont leur créneau de pertinence, sans toutefois dégager un modèle unique. La cohabitation entre dynamisme du centre et solution de mobilité durable est donc compatible, mais les projets doivent s'adapter aux contextes locaux.
Sommaire
- État des lieux
- Une domination sans partage de l'automobile ?
- Un cadre juridique et financier différent
- La mobilité durable est-elle encore une priorité ?
- Un enjeu électoral
- La crise des finances publiques, une difficulté supplémentaire pour la mobilité durable
- Recommandations et perspectives
- Intégrer la voiture dans une logique de mobilité durable et de complémentarité avec les modes alternatifs
- Faire évoluer les réseaux de transport collectif et développer des solutions coordonnées de mobilité