"Au cours des années d’études, la mobilité quotidienne des étudiants évolue au gré de leur stratégie résidentielle, de leur autonomie vis-à-vis du foyer parental, de leur besoin d’exercer une activité rémunérée ou non, et de leur changement de lieu d’études selon les formations souhaitées et dispensées. Les solutions de mobilité offrant le plus de flexibilité horaire devront certainement être privilégiées et encouragées.
Le vélo est un mode très faiblement utilisé par les étudiants alors qu’il offre des atouts indéniables en terme de souplesse d’usage (horaire, stationnement) pour un faible coût d’acquisition et d’utilisation. Parfaitement adapté à la vie étudiante, le vélo constitue alors un mode de transport, dont le potentiel de développement reste à valoriser compte tenu du nombre d’étudiants résidant à moins de 30 minutes à vélo de leur université.
Les étudiants constituent un public sensible aux nouveaux services de mobilité et adepte des outils numériques ce qui pourrait favoriser la mobilité partagée en recourant davantage à des services de covoiturage, d’autopartage et de vélos en libre-service ou en location.
Une information sur l’ensemble des services de mobilité à destination des différents usagers des universités est indispensable si des changements de pratiques modales, souvent similaires à celles acquises au lycée, sont souhaités. De surcroît, le déploiement de l’enseignement numérique universitaire, en particulier aux heures les plus « contraignantes » pour les étudiants, pourrait limiter le nombre des déplacements.
Enfin, la densification des services (commerces, restauration, guichet de la poste ou bancaire, santé, …) au sein ou aux abords des sites universitaires contribuera à l’optimisation des déplacements des étudiants pendant une journée d’études."