L'intermodalité vélo-train : une évaluation socio-économique des bénéfices


Décembre 2016
Commissariat Général au Développement Durable
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Modèle de plus en plus critiqué, la voiture individuelle permet pourtant de transporter une personne d'un point à un autre sans rupture de charge. Appuyée par les pouvoirs publics, cette facilité explique son succès dans les pays occidentaux. Cependant, avec la prise de conscience des enjeux liés aux développement durable, les autres modes, notamment collectifs, sont remis en goût du jour. Par exemple, les Régions ont investi massivement dans le transport ferroviaire.

Malgré les nombreux investissements, le report modal est difficile. En effet, de nouvelles habitudes sont à adopter ainsi que l'adaptation des aménagements à proximité des gares. Il est alors légitime de s'interroger sur la pertinence de ces projets de réhabilitation et de l'impact réel sur les pratiques modales.

Cette étude s'intéresse à l'intermodalité vélo-train, et souligne que le gain socio-économique est suffisamment intéressant pour encourager les acteurs à développer ces politiques. Fait marquant, le transfert d'un voyageur de la solution P+R vers la solution du stationnement vélo (B+R) est d'environ 2 000 € par an. L'évaluation comporte également une estimation du potentiel de rabattement depuis la gare d'Ambroise (périphérie de Tours). Selon les scenarii, la part de marché du rail passe ainsi à 11% ou 20% en 2025.


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